Avec ce premier EP,
Louis Arlette signe de bien intriguants débuts. Contrairement à bon
nombre de ses contemporains, Louis n'a pas peur d'une part de chanter
en français, des textes sensibles (cf. « L'avalanche »)
ni, d'autre part, d'expérimenter avec la matière sonore, entraînant
la chanson française sur un terrain inattendu évoquant l'électro
voire l'industriel (« Les Etaux », « L'avalanche »).
Et puis il y a la voix de Louis, un timbre fragile, toujours sur le
point de flancher, renforçant l'aspect particulièrement émotionnel
de sa musique. Cet EP s'écoute comme une mise à nu, sombre mais
étrangement lumineux en même temps : c'est une révélation !
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