Silencieux depuis
2010, Kula Shaker est de retour avec un nouvel effort, « K
2.0 », vingt ans après un premier album déjà intitulé
« K ». Dans les années 1990, le groupe avait cassé la
baraque ouvrant une brèche psychédélique béante au beau milieu de
la vague britpop à laquelle ils n'ont jamais vraiment appartenu.
Toujours marqué par le son des années 1960 (« Holy flame »,
fantastique) la clique de Crispian Mills n'évite pas un certain
nombre de clichés, le sitar d' « Infinite Sun » qui
ouvre le disque, comme pour mieux solder le passé avant de s'ouvrir
à de nouveaux horizons marqué par le blues, le folk (« 33
Crows ») ou des sonorités baroques inspirées des Doors
reprenant Brecht (« Death of democracy ») ou Bowie
(« Here come my demons »). Plaisant.
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