Avec ce premier EP, le duo féminin les
Akouphènes fait souffler un vent frais sur la chanson française. En
effet, les cinq titres, tous chantés dans la langue de Molière sans
exception, sont matinés de pop voire d'électro légère (« Tic
Tac », « Machine ») ou de world music (« Monde »)
et le résultat est assez rafraîchissant. Derrière les airs un peu
légers et décalés, les paroles font parfois apparaître un petit
désenchantement doux amer (« Dormir debout »). Malory
(chant/guitare) et Mispad (percussions) trouvent souvent la note
juste, celle qui émeut. Tout est affaire d'équilibre entre joie et
peine pour les textes ; entre orchestration classique (« Je
parle trop ») ou plus audacieuse pour ce qui est de la partie
musicale. Plutôt une bonne surprise dont on attends la validation
par un album en bonne et due forme.
En concert le 29/11 à Paris (Trois
Baudets).
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