Sur ce nouvel album, la chanteuse folk
Alela Diane, semble (enfin) toucher du bout des doigts l'essentiel.
Disque catharsis, enregistré après son divorce, la Californienne a
décidé de franchir le Rubicon, produisant elle-même l'album qui
sort sur son label personnel. Un geste d'émancipation fort. D'autant
plus qu' « About farewell » est assez dépouillé.
Séparée de son groupe Wild Divine, qui l'accompagnait sur scène,
Alela a déshabillé au maximum ses chansons. Ne reste plus que sa
(délicate) guitare acoustique, un peu de batterie et des
arrangements (cordes, flûte, piano) aussi discrets qu'élégants.
C'est dans contexte intimiste au possible que la voix d'Alela prends
toute son ampleur. Son chant occupe l'espace, semble habité par les
textes hautement personnels convoquant une foule d'émotions chez
l'auditeur. Et le résultat touche en plein cœur. Sorti en 2013, le
disque aurait aussi bien pu voir le jour il y a quarante ans. D'une
beauté intemporelle, « About Farewell » place Alela
Diane à la hauteur de ses modèles, les grandes chanteuses folk des
années 1960. Une réussite.
En concert le 17 juin à la
Maroquinerie.
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