L'exil, en matière musicale, a du bon. Surtout lorsque les musiciens emmènent avec eux la culture qui leur est propre. En la matière, le Jersey Julie Band est une belle découverte. Fondé par Julie, chanteuse originaire du New Jersey (comme un certain boss), le trio sort un premier album « Goose bumps » (chair de poule, titre particulièrement bien trouvé) au charme ravageur. Si le blues reste la base, le groupe n'hésite pas à sortir du genre pour ratisser le champs entier des musiques raciniennes Américaines. C'est bel et bien de la belle et grande musique Américaine dont il est ici question : blues mais aussi rockabilly ou country. Le choix des instruments est audacieux : la contrebasse (Stéphane Blanc) est tellement puissante et pleine de swing qu'elle remplace à elle seule la batterie. Ecoutez « Rockabilly fever » et vous m'en direz des nouvelles nom de Dieu !!!! Olivier Mas est pour sa part un guitariste agile, très sur rythmiquement et soliste inspiré sans esbroufe ni effets disproportionnés, c'est du son brut, une démarche très pure : un ampli et c'est tout. Enfin Julie, chanteuse énergique, voix soulful et pleine de coffre, est à l'aise dans tous les registres. Elle est également saxophoniste, instrument dont l'apport est particulièrement intéressant dans ce contexte. La petite note jazzy ainsi emmenée s'intégrant parfaitement dans le paysage. L'album est très roots mais riche et varié. C'est une petite dose de bonheur condensée en quinze titres.
lundi 18 novembre 2013
Jersey Julie Band : « Goose bumps »
L'exil, en matière musicale, a du bon. Surtout lorsque les musiciens emmènent avec eux la culture qui leur est propre. En la matière, le Jersey Julie Band est une belle découverte. Fondé par Julie, chanteuse originaire du New Jersey (comme un certain boss), le trio sort un premier album « Goose bumps » (chair de poule, titre particulièrement bien trouvé) au charme ravageur. Si le blues reste la base, le groupe n'hésite pas à sortir du genre pour ratisser le champs entier des musiques raciniennes Américaines. C'est bel et bien de la belle et grande musique Américaine dont il est ici question : blues mais aussi rockabilly ou country. Le choix des instruments est audacieux : la contrebasse (Stéphane Blanc) est tellement puissante et pleine de swing qu'elle remplace à elle seule la batterie. Ecoutez « Rockabilly fever » et vous m'en direz des nouvelles nom de Dieu !!!! Olivier Mas est pour sa part un guitariste agile, très sur rythmiquement et soliste inspiré sans esbroufe ni effets disproportionnés, c'est du son brut, une démarche très pure : un ampli et c'est tout. Enfin Julie, chanteuse énergique, voix soulful et pleine de coffre, est à l'aise dans tous les registres. Elle est également saxophoniste, instrument dont l'apport est particulièrement intéressant dans ce contexte. La petite note jazzy ainsi emmenée s'intégrant parfaitement dans le paysage. L'album est très roots mais riche et varié. C'est une petite dose de bonheur condensée en quinze titres.
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