Un petit mot pour commencer sur le pole culturel
d’Alfortville qui a accueilli le concert du soir. L’endroit est sympathique et
à l’instar de la Maison des Arts de Créteil, recueille une salle de concert,
une bibliothèque/médiathèque et un bar/restaurant qui dispose d’une belle
terrasse ensoleillée bien agréable pour prendre un verre avant concert surtout
quand le printemps prends des allures estivales comme c’est le cas ces
jours-ci. Nous avons rendez-vous ce soir avec le bluesman Lucky Peterson, un as
aussi bien de la guitare que de l’orgue, il alternera d’ailleurs les deux
instruments, qui est entouré de son quintet. Autant l’avouer de suite, sa
prestation fut plutôt décevante. Ce n’est pas la faute des musiciens tous
excellents. Le concert fut émaillé de problèmes techniques, touchant la guitare
de Peterson et qui obligeront ce dernier à faire un détour par les loges, en
plein concert, abandonnant sa guitare, pour revenir avec des câbles qui ne
changeront rien à l’affaire. Les musiciens jouent, pendant ce temps des
techniciens s’activent en vain dans le fond. Lucky Peterson a bien vite
abandonné sa place sur scène pour aller faire le tour des tribunes au point de
s’installer sur un fauteuil vide. Voyons le bon côté des choses, c’est sympa et
convivial. Quand cela ne dure pas trop longtemps. Cet intermède, beaucoup trop
long, a complètement cassé le rythme du concert. Les morceaux instrumentaux
(forcément plus de micro) s’enchaînent en roue libre, Peterson donne
l’impression d’improviser, les musiciens resté sur scène suivent dans un
relatif anonymat. On s’ennuierait presque… Le tout donne l’impression d’un
certain manque de maîtrise étonnant de la part d’un musicien de son envergure
et de son expérience. Ajoutez à cela un ingénieur lumière complètement à côté
de la plaque, comprenez qui éclaire les musiciens à contre temps, et la soirée
laisse un goût un peu amer. A revoir.
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