Les lecteurs fidèles de ce blog le savent, Besançon est
l’une des places fortes du rock dans notre hexagone, même si la scène bisontine
est assez injustement ignorée à l’échelle nationale. Nouveau venu, le quatuor
This year’s girl possède toutes les qualités nécessaires pour confirmer cette
tendance de fond. Biberonné à la scène indé des années 90 et début 2000, This
year’s girl propose un album que renierait pas ses illustres
prédécesseurs : power pop mais avec un son ample et riche en climats
éthérés grâce à l’apport de précieux claviers : «The Half floor »,
« Love & Rocket ». Pourtant dans power pop, il y a power, ce
qu’il ne faut surtout pas négliger au risque de paraître abêtissant en moins de
temps qu’il ne faut pour le dire. Concept parfaitement intégré par This year’s
girl qui, sous les fameux climats évoqués plus avant, brûle d’un feu rock
n’roll pas piqué des hannetons. Ce qui se sent particulièrement dans les
parties de batteries qui régulièrement explosent les compositions, dans les
voix parfois un peu à l’arrache (qui rappellent un peu Clap your hands say yeah
mais en moins saoulant) et dans les guitares qui, entre deux arpèges
atmosphériques, claquent avec sécheresse ("Personnal Ghost", "In the wind"). De la belle ouvrage.
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