Doté d’une plume intéressante, Sadd sort ce premier album
riche en mélodies pop. Même si il ne s’interdit pas à l’occasion quelques
incursions en territoire plus rock (« J’ai pas envie » ;
« Ma Londonienne ») où psychédélique (l’amusant instrumental
« High » ; « On vaut mieux que ça ») la base de son
écriture reste la guitare folk, « Pardonne moi », ou le piano,
« Cette main qui tend la mienne ». Faisant honneur à son patronyme,
Sadd œuvre dans une pop riche en climats qui laisse parfois poindre un soupçon
de mélancolie au détour de quelques textes un peu désenchantés. Dans ses
meilleurs moments « Lovers High Week end » prends des allures de
classique pop immédiat, les mélodies sont travaillées et le tout est très bien
produit sous influence 60s. Malheureusement pour son premier effort Sadd a été
un peu trop gourmand avec un album de 16 titres dépassant l’heure. Certains
titres un peu plus faiblards procurent un sentiment de lassitude et l’attention
baisse un peu parfois. L’album, aussi bon soit-il, n’aurait pas souffert d’être
un peu plus court.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire