Chanteur de Depeche Mode depuis plus de deux décennies, Dave Gahan s’est souvent senti à l’étroit au sein du mastodonte DM. Malaise qui l’ont conduit à des dérives chimiques, alcooliques qui ont bien failli lui faire la peau (Overdose, tentative de suicide). C’est au cours d’une cure de désintoxication que Gahan réalise que la musique est la véritable passion de sa vie et à 40 ans se lance, sur le tard, dans une carrière solo sans pour autant quitter DM. Son premier opus « Paper Monster » sort en 2003. Gahan sans renier l’électro/new wave qui a fait sa gloire y laissait apparaître un amour insoupçonné pour les musiques Noires, blues et soul. L’album, plutôt bon, ne fera pas vraiment l’unanimité chez les fans de DM. Quatre ans plus tard, notre homme fait son retour avec son deuxième disque en solo « Hourglass ». Exit Knox Chandler, guitariste/partenaire dans le crime sur son premier disque, Dave est cette fois ci entouré de Christian Eigner (batteur qui accompagne souvent DM sur scène) et d’Andrew Phillpott. Le trio nous a concocté un album au son beaucoup plus proche du groupe auquel Gahan doit sa gloire. Plus d’une fois on se surprend à penser que l’on écoute un inédit de DM. Dans le genre choc culturel, le premier morceau « Saw something » est étonnant, le solo de guitare y est joué par John Frusciante, le guitariste des Red Hot Chili Peppers. Tout au long de ce « Hourglass », Dave Gahan innove, surprend mais ne déçoit pas.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire