Mercredi dernier, j’ai du remplacer une collègue absente. Ce qui m’a amené à changer de bureau. Malgré des conditions de travail pas toujours évidentes, le téléphone qui n’arrête pas de sonner et de nombreux dossiers à traiter, j’apprécie d’avoir une grande fenêtre avec la lumière du jour que je me suis empressé d’ouvrir. J’étais alors entre deux messages envoyés sur le blackberry du boss, absent, lorsque quelques notes de musiques se sont fait entendre. C’est ainsi que j’ai découvert que dans le même immeuble que le mien, de l’autre côté de la cour intérieure, vivait un(e ?) professeur de piano. Qui était présentement en pleine leçon. Ces quelques notes de musique ont agréablement agrémentées ma journée. Certes ce n’était ni du rock, ni aucune des musiques dont je parle ici régulièrement, et les élèves faisant parfois des fausses notes, mais voilà une pause bienvenue dans le flot incessant d’une journée de travail. Je me rends compte à quel point les journées de boulot sont tristes et mornes d’un point de vue auditif. Rythmée par la sonnerie du téléphone et les musiques d’attente… Je me suis pris à rêvasser transporté par ce piano sorti de nulle part. Et d’attendre avec (presque) impatiente mercredi prochain et le nouveau remplacement de ma collègue au 4/5ème.
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