Entre confinements, guerres, pandémies et autres tragédies quotidiennes, au cœur de notre époque troublée, la nouvelle impétrante Marie Pierre, dont c’est le premier album, invente une musique « Au-delà du sommet ». Tout commence par un immense bol d’air et de nombreux sons collectés en extérieur : eau, vent et chant d’oiseaux en constituent le cœur créatif. Une autre couche serait constitué de délicats arpèges de guitares, d’électro ambiant et de chant éthéré (en français ou en anglais) quasiment fantomatique, le tout constituant un court album de sept titres. Mais au-delà de la musique, l’attrait de la chose réside dans son extrême douceur. Rêveur et délicat, évoluant dans un monde parallèle, dégagé des contingences terrestres, l’album est un véritable cocon dans lequel il est bon de se lover. Une bulle de douceur, pourtant motivé par les agressions extérieures, mue par une angoisse générale et latente, totalement exorcisée en sons, chants et mélodies. Un objet rare donc, et forcément précieux, dont la sortie est prévue en numérique et en cassette audio.
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