lundi 25 octobre 2021

Alex Henry Foster & The Long Shadows, Elysée-Montmartre, 23 octobre 2021.

 

Dans l’espace des quarante-cinq minutes de première partie qui lui ont été imparties, alex henry foster aura, en tout et pour tout, joué... Deux titres ! Mais alors, quelle odyssée ! Quelle ode à la liberté que cette musique, libérée des carcans de toutes sortes, qui respire, plane avant de retomber brutalement à terre. Les grands moyens sont de mise, un groupe élargi où parfois cohabite la bagatelle de deux batteries et trois guitares. Le tout dans le but de créer cet espace de liberté où les guitares (l’ensemble du groupe joue sur des Jazzmaster) alanguies, parfois jouées au bottleneck ou à l’archet (comme The Creation dans les années 1960) volent, libérées des contingences terrestres, avant de sonner la charge dans une brutale décharge électrique, un rappel bien orchestré par une rythmique de plomb due au martellement conjugué des deux batteries. Signe de la conception très libre de la musique d’Alex, ce dernier joue d’un instrument abscons, une manière de guitare miniature pour enfant à quatre cordes (mais qui n’est pas une basse) jouée à l’archet. Placée dans le fond, la clarinette apporte une touche orientalisante à l’ensemble et rappelle que l’artiste aime laisser filer le temps à Tanger, à l’extrême pointe du Maroc. Enfin, toute la sophistication de façade ne saurait cacher la profonde humanité, qui anime tant sa musique, que le chanteur lui-même qui aime à montrer, de façon très tactile, son attachement aux musiciens de son groupe comme aux spectateurs après la fin du set. Comme il aime à le proclamer à la fin du concert : « Il est temps maintenant de célébrer la vie » !

En concert le 27/10 à Bruxelles (Ancienne Belgique) et le 28/10 à Strasbourg (La Laiterie)

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