jeudi 28 décembre 2017

Bops



Avec ce premier album, les Rennais de Bops redonnent de nouvelles couleurs au rock garage. Sans influence aucune du Blues mais avec un œil du côté de la perfide Albion, les Bops vont rechercher l'inspiration du côté des grands noms du rock, passés comme présents, qu'ils prennent un malin plaisir à passer à la moulinette rock garage. Ainsi, « Mary » a un petit quelque chose des Kinks, la basse de « Mad Oyster » évoque plutôt les Cure et la scène cold wave alors que « No Voices » serait plutôt à rapprocher de la scène actuelle de San Francisco (Ty Seagall, Thee Oh Sees…) Mais arrêtons-là le petit jeu des comparaisons, car les Bops valent bien mieux que cela. En effet, une véritable personnalité se dégage au fil de ces douze titres et un art consommé de la tension/détente mettant alternativement en avant la mélodie, pour laquelle ils ont un talent certain (« Slit it », l'excellente « Jim ») ou le gros son (« Sing » part 1) speedé, dévalant le tube musical (« Sing » part 2). Et le tour de passe-passe fonctionne à tous les coups, il ne faut guère plus de trente secondes pour succomber au charme de cet album frais, enlevé et primesautier.

https://www.facebook.com/bops03/
https://bops.bandcamp.com/

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