En dépit de ses
vingt-cinq années de carrière, ce n'est qu'à la fin du siècle
dernier que le public français à découvert Aimee Mann grâce à la
bande-originale de Magnolia, le formidable film de Paul Thomas
Anderson (1999). Album au titre et à la pochette (magnifique)
évoquant une film d'horreur, un soupçon inquiétant, « Mental
Illness » est le onzième effort d'Aimee et le premier depuis
cinq ans. Le disque à peine posé sur la platine et les images
affluent, des guitares acoustiques, un piano et une fille qui
chante : l'album exhale un fort parfum de Californie.
Mélancolique sans jamais tomber dans un excès de noirceur, ces onze
nouvelles chansons sont belles comme un couché de soleil sur Laurel
Canyon. Simple, dans le meilleur sens du terme, l'album, d'une
facture classique et intemporelle, aurait pu sortir tel que en 1971.
Une valeur sûre.
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