Derrière ce nom
mystérieux se cache un duo à la personnalité complexe. D'obédience
indie pop, Edgär pourrait facilement passer pour un de ces
noctambules, croisés un samedi soir au hasard d'un dancefloor
quelconque. Mais, après quelques écoutes, ce premier EP de trois
titres révèle sa nature intrinsèque et une vraie richesse
d'ambiances et de climats. Chez Edgär, l'électro pop, vaguement
dansante, se drape d'un voile mélancolique (« Two trees »,
« The Paintor ») à l'image de ces soirées prometteuses
mais assez décevantes finalement. Notre préférence va au titre
final « Teacup » où la guitare se fait plus présente,
entraînant dans son sillage le groupe sur un terrain rock assez
inattendu.
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