dimanche 1 janvier 2017

Sonic Winter : « Party war on the killing floor »



Deuxième effort pour ce groupe au destin étonnant formé par deux français (Jean-Marc Millière et Francis Girola) exilés en Ecosse. Alors que les premiers accords de « Year Zero » transpercent les enceintes, on pense avoir trouvé une autre marotte, un de ces groupes que l'on affectionne, entre rock n'roll puissant, passages psyché/prog et métal stoner baignant dans une délicieuse atmosphère 70s (« Rocking machine », « Sahara »). Ultra-efficace à défaut d'être fondamentalement original. Et puis, rapidement le groupe nous désarçonne virant brusquement électro façon Depeche Mode (« I lose control », "Defender") ou jouant une note classique, piano et violons à l'appui (« Establishment of time »). Non que cela soit mauvais, loin de là, mais totalement inattendu. A tel point que l'on a du mal à croire que l'album dans son ensemble soit l’œuvre d'un unique groupe. Ce qui, d'une certaine manière, n'est pas tout à fait le cas puisque la bagatelle de 27 musiciens invités ont épaulé le duo dans la réalisation de cette œuvre au long cours (14 titres, 60 minutes) en forme de réflexion sur le chaos du monde moderne. L'album n'étant pas avare en bons moments (« Le fils de Lucifer », seul titre en français d'inspiration punk) l'auditeur est donc invité à sauter certaines plages (chacun fera son choix) pour écouter ses morceaux préférés afin de réaliser son petit best-of personnel. De haute tenue, d'une manière générale, mais un peu trop dilué.


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