lundi 28 novembre 2016

Bill Pritchard, Planète Mars, 26/11/2016


Bill Pritchard, Planète Mars, 26/11/2016 (c) Régis Gaudin

Bill Pritchard, Planète Mars, 26/11/2016 (c) Régis Gaudin

Bonne nouvelle pour finir cette semaine très marquée par des concerts 80s, le songwriter Bill Pritchard est revenu nous rendre visite au Planète Mars, un petit bar sympa décoré d'affiches de concerts aussi rocks que la playlist diffusée pour patienter, réécouter un petit Stone Roses (« I wanna be adored ») ça fait toujours plaisir (et accessoirement du bien). Sur ce, le taulier, hilare, viens nous trouver : « J'ai préparé une fausse track list pour Bill », on jette un coup d'oeil sur l'objet du délit où se côtoient des titres de Metallica et de Duran Duran, effectivement ça va être drôle. Hélas, pris par le stress, Bill ne se rendra pas compte de la supercherie, tant d'efforts aussi mal récompensés… Il est un peu plus de 21h00 lorsque Bill Pritchard prendra place sur la petite scène, légèrement surélevée de trois marches : « A sept heures ce matin, j'étais dans le Nord de l'Angleterre et maintenant je suis à Paris. La vie parfois est belle ». L'endroit baigne dans une lumière rouge/orangée onirique. Sur une guitare empruntée à Fred Lo (une gageure, Bill étant gaucher), le chanteur entame son set en solo intégral. Le répertoire est principalement pioché dans quatre albums (en gros ses meilleurs) : « Three months, three weeks and two days » ("Tommy & Co", produit par Etienne Daho, 1989), « Jolie »  ("Number Five", "I'm in love forever", "Maxine" ; 1991) et ses deux (excellentes) sorties les plus récentes sur Tapete Records : « A trip to the coast » et « Mother town hall » ("Mont Saint Michel"). L'écoute s'avère particulièrement intéressante comme l'affirme Bill, « c'est comme ça que je compose » et permet ainsi de découvrir les titres dans « leur versions originales ». La prestation regorge d'anecdotes rigolotes : « C'est comme ça que j'ai joué cette chanson à Etienne Daho chez lui». Un concert très émouvant également lorsque Bill reprend Léonard Cohen (« I'm your man ») ou lorsque rejoint par Frédéric Lo (le producteur de « Crève coeur » et d' « Amours suprêmes ») pour un duo en forme d'hommage au regretté Daniel Darc. Une note nostalgique pour conclure cette chouette soirée.  

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