Originaire du Monténégro, Milos est un guitariste classique, genre qu'il a revisité lors de ses trois derniers albums. Aujourd'hui, Milos change de genre s'attaquant au répertoire des Beatles, un autre genre de classique, qu'il revisite de ses six cordes en nylon. Comme il l'explique dans le communiqué de presse, c'est en arrivant en Angleterre pour ses études à l'age de 17 ans qu'on lui a demandé d'apprendre l'arrangement de « Yesterday » (que l'on retrouve d'ailleurs sur ce disque). Un nouveau monde venait de s'ouvrir à lui. En compagnie de quelques invités en charge des parties vocales, Tori Amos, le soulman jazz Gregory Porter dans un genre très différent de ce qu'il a fait auparavant, Milos s'est enfermé à Abbey Road afin d'enregistrer sur les micros d'origine. Le musicien rend ainsi hommage au fab four sur un mode acoustique, intimiste et majoritairement instrumental. Cela marche particulièrement bien sur « Fool on the hill » qui se pare d'un arrangement de cordes apportant une note mélancolique alors que « While my guitar gently weeps » se retrouve radicalement métamorphosée. Notons également la participation d'Anoushka Shankar dont le sitar transforme « Lucy in the sky » en mantra indien. Un bel album, mélodique et délicat, à écouter au coin du feu les longues soirées d'hiver.
samedi 13 février 2016
Milos : « Blackbird – The Beatles album »
Originaire du Monténégro, Milos est un guitariste classique, genre qu'il a revisité lors de ses trois derniers albums. Aujourd'hui, Milos change de genre s'attaquant au répertoire des Beatles, un autre genre de classique, qu'il revisite de ses six cordes en nylon. Comme il l'explique dans le communiqué de presse, c'est en arrivant en Angleterre pour ses études à l'age de 17 ans qu'on lui a demandé d'apprendre l'arrangement de « Yesterday » (que l'on retrouve d'ailleurs sur ce disque). Un nouveau monde venait de s'ouvrir à lui. En compagnie de quelques invités en charge des parties vocales, Tori Amos, le soulman jazz Gregory Porter dans un genre très différent de ce qu'il a fait auparavant, Milos s'est enfermé à Abbey Road afin d'enregistrer sur les micros d'origine. Le musicien rend ainsi hommage au fab four sur un mode acoustique, intimiste et majoritairement instrumental. Cela marche particulièrement bien sur « Fool on the hill » qui se pare d'un arrangement de cordes apportant une note mélancolique alors que « While my guitar gently weeps » se retrouve radicalement métamorphosée. Notons également la participation d'Anoushka Shankar dont le sitar transforme « Lucy in the sky » en mantra indien. Un bel album, mélodique et délicat, à écouter au coin du feu les longues soirées d'hiver.
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