Depuis quelques années, l'alliance
entre artistes est devenue monnaie courante (cf. Elton John et Leon
Russell, Elvis Costello et The Roots etc...) le temps d'un album
commun. Dans un registre beaucoup plus pop c'est aujourd'hui Franz
Ferdinand et les Sparks qui unissent leurs forces derrière l'alias
FFS. Plutôt bien pensé ce mariage entre le savoir-faire rythmique
des ex-jeunes loups écossais et le grain de folie kitsch propre aux
survivants des 70s. On pouvait s'en douter, la rencontre fait des
étincelles, le choc des générations a bien lieu, et donne
naissance à de petites perles pop qui rivalisent d'énergie (cf.
l'excellente « Dictator's son », la dansante « The
man without a tan », « Police encounters », « Save
me from myself »). A contrario, le duo brille aussi dans le
registre opposé mid tempo délicat et (un peu plus) sombre (cf.
« Little guy from the suburbs »). D'une manière
générale, l'album est très marqué par le son des synthés des
Sparks qui prend beaucoup de place (l'électro pop 80s « So
Desu Ne ») au détriment des guitares réduites à un rôle
rythmique. Au final tout le monde est gagnant, Franz Ferdinand montre
sa capacité d'évolution et les Sparks, un peu oubliés de ce
côté-ci de l'Atlantique, reviennent sur le devant de la scène.
« Collaborations don't work » clôture le disque sur une
note sarcastique et pleine d'humour.
En concert le 28 Août (Rock en Seine)
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