Dans la famille Depeche Mode, il y a
ceux qui s'épanouissent en solo, cf. Dave Gahan
auteur de deux très bons albums, et puis il y a Martin Gore qui a
bien du mal à exister en dehors de son groupe fétiche. Sa
discographie solo n'était à ce jour constituée que de disques de
reprises. Cela ne risque pas de s'arranger avec ce nouvel effort
sorti sous l'alias MG (le même que celui utilisé pour l'album en
duo avec Vince Clarke VCMG, 2012). Ce nouvel album marque une
approche différente pour le musicien, qui, pour mieux se démarquer
de son travail au sein de Depeche Mode, a opté pour un disque
entièrement instrumental, d'électro minimale, enregistré
uniquement avec des synthés et des boîtes à rythmes. Et c'est bien
là où le bât blesse, l'album souffre cruellement de l'absence de
chansons. Un comble pour un auteur-compositeur aussi réputé que
lui ! Tout au long des seize pistes (c'est beaucoup) qui le
compose, Martin semble improviser autour de thèmes plus ou moins
bien trouvés, donnant au final cette désagréable impression de faire joujou
en solitaire avec ses claviers. Avec tout le respect que l'on doit à
son immense carrière, on est bien obligé de constater que l'on
s'ennuie poliment à l'écoute du résultat...
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