mercredi 29 octobre 2014

The Oath



Ne faisant rien comme tout le monde, le duo Germano/Suédois The Oath annonce sa séparation un mois après la sortie de son premier album. Un disque qui, au lieu de célébrer en grandes pompes les débuts, scelle la fin (prématurée ?) de l'aventure. Et c'est bien dommage, car les deux musiciennes, la guitariste Linnea Olsson et la chanteuse Johanna Sadonnis, avaient des arguments (musicaux s'entends) à faire valoir. Lookées en combinaison cuir noir intégrale, façon Suzie Quattro dans les 70s, les deux blondes ont, comme tous leurs collègues du label Rise Above, l'ombre de Black Sabbath qui leur plane au-dessus de la crinière. Du métal donc, racé et puissant, héritier du son old school des années 1970, genre qui constitue leur fond de catalogue. Comme les copains, The Oath excelle dans des compositions assez longues, mettant en exergue leurs inspirations psyché et progressives (« Silver and Dust »), riches en breaks et autres ponts relativement tortueux et parfois même, divine surprise, mélodique (cf. « Leaving Together » ) ! Toutefois, le duo délaisse parfois ses aspirations musicales pour revenir à une forme de rock n'roll plus simple dont l'immediateté rappelle la scène pré-punk des années 1960, le MC5 ou les Stooges (« Night Child », « Black Rainbow »). Pris dans sa globalité, l'album constitue un très bon compromis à équidistance du rock n'roll et du heavy metal. Le genre de disque à même de plaire à tout le monde ou presque. Dommage cependant que cela soit, déjà, le dernier du groupe...


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