dimanche 26 mai 2013

The Hillbilly Moon Explosion, Le nouveau Casino, 24 mai 2013.




C’est avec une joie sincère que l’on a retrouvé les Hillbilly Moon Explosion, vendredi soir dernier au nouveau casino. Si le groupe continue avec bonheur son petit bonhomme de chemin musical avec son excellent nouvel effort « Damn right honey », les helvètes n’étaient pas venu nous rendre visite depuis quelques années déjà (si mes souvenirs sont bons, c’était au réservoir). Et c’est un groupe en forme olympique que l’on a retrouvé ! Emanuela, toujours pleine de grâce, superbe dans son tee-shirt Motorhead du plus bel effet, très en voix et auteur de chœurs et de contre-chants poignants quand elle n’est pas la chanteuse lead. Derrière sa magnifique Gretsch blanche demi-caisse on retrouve Duncan qui nous a gratifié de ses six cordes magiques toute la soirée, excellent musicien aussi bien à l’aise dans le rockabilly (la marque de fabrique du groupe) que dans les boogies endiablés, très solide rythmiquement et soliste inspiré. C’est un bonheur de l’écouter. Oliver et sa contrebasse assurent le show, petite escalade de l’instrument pour une séance d’air surf au passage, et le lien avec le public. Il est celui qui discute le plus. Bon chanteur, sa voix grave crée une alternance intéressante avec le timbre féminin d’Emanuela. Et la distorsion sur sa contrebasse apporte une note punk/garage originale et de la diversité dans les ambiances très marquées par rockabilly des années 1950 du groupe. HME a un nouveau batteur, Sylvain (et oui, il est français, hourra !), aussi bien à l’aise avec les balais que les baguettes, son sens du swing, carré et efficace, propulse le groupe dans une nouvelle dimension. L’association avec la contrebasse fonctionne à merveille et fait renaître la magie du rock n’roll des origines. Bref tout aurait été pour le mieux dans le meilleur des mondes si un malheureux incident (une spectatrice tombée dans les pommes au premier rang au cours d’un pogo bien agité, mine de rien on a frôlé la catastrophe) n’avait pas mis fin au concert au beau milieu du dernier titre, jetant ainsi un voile d’ombre sur une soirée jusqu’ici excellente.

Un petit mot pour finir sur le dj Erik Rug, que l’on a pu écouter avant et entre les deux sets du groupe, et qui nous a balancé quelques pépites 1960s rockabilly/garage/soul etc… vinyliques bien senties. Excellent Dj set.

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