Alors que l’on insert le cd dans le lecteur et que les
premières notes s’échappent, une évidence se fait jour : tout, absolument
tout, chez Jenny Lee & The Hoodoomen nous est immédiatement
sympathique ! Américaine de naissance, exilée en France, Jennifer Lee
Milligan et son groupe nous ont gratifié d’un mini-album (7 titres) plein de
charme. Il y a la voix de Jenny pour commencer, sexy à souhait et profonde. Et
puis la musique. Ces musiciens ont du swing plein les doigts ! Si le blues
(tendance jump) n’est pas absent des débats, c’est surtout au jazz que l’on
pense. Classieux et raffinés, les Hoodoomen pratiquent un swing élégant, aidés
par une pléiade d’invités, entre autres le saxophoniste Drew Davies. Si l’on
tient compte du fait, qu’en sus le disque compte trois compositions originales
(signées de Jennifer et du guitariste Pascal Fouquet), on n’est plus très loin
d’imaginer un futur radieux pour le groupe. Un excellent disque qui renoue avec
bonheur avec une esthétique héritée des 50s. A déguster le soir, lumières
tamisées et whisky d’âge a portée de main…
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