dimanche 3 février 2013

Dropkick Murphys, Le Zénith, 2 février 2013.


Un Zénith quasiment rempli, Les Dropkick Murphys sont très clairement passés à la vitesse supérieure (en termes de popularité) en ce samedi soir. Vraiment impressionnant pour un groupe snobé par les grands médias, que l’on entends ni ne voit nulle part, dont aucun des sept membres n’est une super star mais qui y est arrivé par la seule force du poignet et grâce au bouche à oreille. Et qui de plus débarque sur la foi d’un excellent nouvel album « Signed and sealed in Blood ». La foule du samedi soir réunie pour la fête celtique, bigarrée, riche en tatouages et même quelques kilts qui se baladent ici et là. Le public typique des Dropkick Murphys et de leur univers très masculin : Guinness, whisky, sports US ("Jimmy Collins's wake") et tatouages à l’image du poing dressé par le chanteur Al Barr en signe de remerciement et de satisfaction devant la grosse ambiance de la soirée. Pas de doute possible : The boys are back ! A l’instar des grands artistes, le talent des Dropkick est protéiforme aussi à l’aise avec les grosses guitares punk que dans la mélodie acoustique. C’est l’aspect le plus intéressant du groupe, quand les banjos, mandolines, cornemuses et accordéon sont de sortie (« Rose tattoo », « Prisoner’s song »). La soirée s’est terminée par un envahissement de la scène par le public alors que le groupe est en pleine reprise d’AC/DC (« Dirty deeds»). Une belle soirée en compagnie d’un grand groupe.    

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