Un Zénith quasiment rempli, Les Dropkick Murphys sont très
clairement passés à la vitesse supérieure (en termes de popularité) en ce
samedi soir. Vraiment impressionnant pour un groupe snobé par les grands médias,
que l’on entends ni ne voit nulle part, dont aucun des sept membres n’est une
super star mais qui y est arrivé par la seule force du poignet et grâce au
bouche à oreille. Et qui de plus débarque sur la foi d’un excellent nouvel
album « Signed and sealed in Blood ». La foule du samedi soir réunie
pour la fête celtique, bigarrée, riche en tatouages et même quelques kilts qui
se baladent ici et là. Le public typique des Dropkick Murphys et de leur
univers très masculin : Guinness, whisky, sports US ("Jimmy Collins's wake") et tatouages à l’image
du poing dressé par le chanteur Al Barr en signe de remerciement et de
satisfaction devant la grosse ambiance de la soirée. Pas de doute
possible : The boys are back ! A l’instar des grands artistes, le
talent des Dropkick est protéiforme aussi à l’aise avec les grosses guitares
punk que dans la mélodie acoustique. C’est l’aspect le plus intéressant du
groupe, quand les banjos, mandolines, cornemuses et accordéon sont de sortie
(« Rose tattoo », « Prisoner’s song »). La soirée s’est
terminée par un envahissement de la scène par le public alors que le groupe est
en pleine reprise d’AC/DC (« Dirty deeds»). Une belle soirée en compagnie
d’un grand groupe.
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