mercredi 7 novembre 2012

Zebra & Bagad Karaez




Miser sur l’identité régionale pour sortir du sempiternel carcan anglo-saxon étouffant le rock d’ici. Riche idée mise en pratique en l’espèce par les Bretons de Zebra & Bagad Karaez avec des résultats assez mitigés. Si Zebra n’a pas son pareil pour tailler de petits hymnes entre rock et funk fédérateurs et qui accrochent l’oreille (les excellentes « Plus rien ne m’arrête », « Zebreizh » et « The Unknown Soldier ») grâce à une guitare qui démange bien comme il faut, les arrangements à base de cornemuses posent problème. Le tout sonne comme si les cornemuses en question avaient été rajoutées à la dernière minute, à l’arrache. L’amalgame ne se fait dès lors qu’imparfaitement. D’autant plus que lesdits arrangements sont assez répétitifs. Cela aurait pu passer sur un titre mais sur la longueur d’un album… Dommage…
  

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