Dans la carrière remarquable qui est la sienne depuis dix
ans, et qui plus est couronnée d’un succès critique et commercial mérité, le
pianiste belge Eric Legnini s’offre une petite pause en forme d’un retour aux
sources. Un an après son remarquable « The Vox » (voire chronique ici) Eric Legnini revient avec cette session enregistrée en trio : piano,
batterie, contrebasse. Au menu des trois musiciens des standards immortels du
jazz (« In a sentimental mood » de Duke Ellington ;
« Zingaro » de Jobim…), du folk (« Don’t let me be lonely
tonight » de James Taylor) entrecoupé de quelques compositions
personnelles. Et surtout un sens de l’épure remarquable, aucun titre ne dépasse
les cinq minutes et l’ensemble des 15 plages tient sur trois quarts d’heure
environ. Tous les effets superfétatoires et autres soli plus ou moins forcés
sont supprimés. Au final on obtient un disque acoustique et apaisé, regorgeant
de feeling, qui creuse le tempo au lieu de l’accélérer. Eric Legnini et ses
acolytes n’ont besoin que de leurs talents de musiciens pour captiver et faire
vibrer le public.
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