Alors que l’intro de « Presto ! » coule des
enceintes, on ne peut s’empêcher de penser que l’on a trouvé dans les français
Côme un nouvel avatar pop sous influence anglo-saxonne (l’intro en question
rappelant un peu U2). Impression vite contrariée. Car si Côme est bel et bien
un groupe pop/rock, ses membres ne peuvent s’empêcher d’y introduire un soupçon
de perversité bienvenu, empêchant le tout de tomber dans la facilité. Quelques
guitares bien senties, un soupçon de noise on pourrait (presque) se croire chez
My Bloody Valentine version light. Un peu de gros son, quelques dissonances
(« I Killy ou ») juste ce qu’il faut pour rendre les choses
intéressantes. Navigant entre deux identités, Côme propose un EP un poil
schizophrénique avec de jolies ritournelles bien troussées (« The
House » ; "Childhood") et aussi bien torturées (« Who wanna Dance »). Pour ce
qui nous concerne une belle réussite mais en attente d’être validée par un
album.
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