Déjà aperçu sur cette page le temps d’un maxi « En noiret blanc » et d’un premier album « L’amour triangulaire » sorti
uniquement en digital, Séverin adopte une stratégie originale pour la sortie
physique dudit album. Tout change où presque. Nouveau titre, l’album est
désormais éponyme, nouvelle pochette et surtout, nouveau track listing. De
« l’amour triangulaire » ne subsiste que quatre titres :
« Un été andalou », « En noir et blanc », « Le dernier
tube » et « Identité ». Pour le reste, soit six titres, tout est
neuf. Grand fan devant l’éternel des années 80 et de la french pop, Séverin
reprend le flambeau avec ce subtil mélange de synthés vintage et
d’instrumentation classique (guitare électrique, cordes…) et de paroles en
français. Tout au long de ces dix titres, Séverin dépeint un univers singulier,
certes fait de néons flashy, de brushings et d’épaulettes, coloré, frais mais
aussi profond. L’album est empreint d’une certaine mélancolie, de nostalgie du
temps qui passe (« Dans les graviers ») où des amours ratés
(« La revanche »). Plus sombre que la première mouture mais foncièrement attachant.
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