mercredi 25 avril 2012

Quantic & Alice Russell with the Combo Barbado, Le Trabendo, 24 avril 2012.




Changement d’horizon pour Alice Russell. Dans la foulée dans son dernier album, enregistré en Colombie, la soul woman britannique est revenue dans un Trabendo, refait à neuf avec une très belle fresque murale nostalgique des eighties, entouré de son nouveau groupe. Ils sont donc six sur scène : piano, batterie, percussion, batterie, basse (ou contrebasse), guitare (ou accordéon) et violon. Si le son est différent, et beaucoup plus latin, le rythme, sous-entendu le groove et le swing, restent intacts. L’ambiance est toutefois différente, plus détendu, relax peut-être un peu moins dansante et funky. Plus lente aussi. Le violon amène parfois une ambiance un peu mélancolique. La voix, superbe, d’Alice est toujours là, rappelant qu’elle est une des plus grande chanteuse à l’heure actuelle, et profite de ce contexte inédit pour briller de mille et nouveaux feux. Lorsque Alice s’éclipse pour laisser la vedette à son groupe et que le guitariste troque son instrument pour un accordéon, l’ambiance n’est définitivement plus la même. La fin du concert et les rappels qui ont suivi, ont marqué le retour vers un funk plus brute de décoffrage et le groupe entier semble porté par l’énergie du percussionniste particulièrement enthousiaste et d’un bassiste énorme. Le pianiste, que l’on a bien failli ne pas voir, victime de problèmes de visa, assure aussi et amène une note plus jazzy derrière son clavier électrique vintage. Ce fut au final une belle soirée placée sous le signe du swing et de l’exotisme.

1 commentaire:

  1. Rholala, ça fait bien envie ta chronique là !
    Heureusement, pour ceux qui ont raté ça, j'ai trouvé des sessions de rattrapage :

    Alice Russell à la Défense

    ou

    Alice Russell à Sete

    mais bon, c'est tout trop loin pour moi ! snif !

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