dimanche 29 avril 2012

Interview avec Electric Empire




Venu d’Australie, le trio Electric Empire fait revivre les grandes heures de la Motown sur son premier album. Le guitariste Dennis Dowlut nous fait le plaisir de répondre à quelques questions…

Une intuition me dit que vous devez avoir une sacrée collection de disques de la Motown des années 70. Est-ce vrai ?
Dennis Dowlut (guitare) : J’avais une collection de disques mais tout est dans mon ordinateur portable maintenant. Beaucoup de Motown, beaucoup de soul des années 60 et 70.

Pourquoi le groupe n’a-t-il pas de bassiste ? C’est important la basse pour le groove…
DD : On a un bassiste avec nous pour les concerts. Electric Empire a commencé en trio mais sur scène on est quatre.

Si je te dis que l’album sonne comme un disque inédit de la Motown…
DD : Je serais flatté parce que notre intention était d’écrire et de produire des chansons qui auraient pu sortir pendant l’age d’or de la Motown. On est très content de notre album.

Le groupe marche bien en Grande-Bretagne qu’en est-il des Etats-Unis ?
DD : On se concentre sur la Grande-Bretagne et l’Europe pour le moment. On pense qu’il faut sur un territoire à la fois. Je pense que si le groupe marche bien un peu partout, les Etats-Unis suivront.

Est-ce que le groupe utilise beaucoup d’instruments vintage (les claviers particulièrement) ?
DD : Sans être des geeks, on utilise beaucoup de matériel vintage. Sur l’album il y a Wurlitzer, du Rhodes, du clavinet et du moog.

Quels sont tes guitaristes préférés ?
DD : J’adore Robert Willie White, qui était le guitariste des Funk Brothers, le groupe maison de la Motown. J’ai un jeu très rythmique, j’adore son approche de la mélodie et des accroches dans sa façon de jouer.

Certains critiques peuvent vous reprocher de ne rien inventer. Que répondriez-vous ?
DD : On est justement fier que l’album ne sonne comme rien de contemporain mais nous sommes toujours comparé à la Motown. Chaque personne ou critique a le droit d’avoir sa propre opinion. Nous sommes juste un groupe qui fait ce qu’il adore et c’est tout ce qui compte.

En concert le 16 mai à la Bellevilloise.

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