mercredi 21 décembre 2011

Eepocampe : « When Things get Abstract »



La pochette, assez dark, pourrait laisser penser que l’on a affaire à un groupe gothique. Que nenni… Même si ils ont gardé un état d’esprit parfois assez sombre, le trio lillois Eeepocampe trouve son inspiration ailleurs. Son ample, échos, arpèges délicats et mélodiques, irrésistibles éruptions électriques, rythmiques carrées, c’est sur et certain, Eepocampe ne manquera pas de réveiller certains souvenirs chez tout ceux qui ont vécu en live les ninetees. Chez Eepocampe, tout est une question d’ambiance, celle que le groupe installe et celle dans laquelle l’auditeur se laisse entraîner avec délectation. Les compositions sont assez longues et la rythmique balise le terrain, lignes de basses hypnotiques (Antony Lourdel) et batteries solides (Anthony Wailly). La guitare (Alexis Medina) se charge du reste, ses motifs sont répétitifs avec de brusques accélérations transpercées d’éclairs noisy. Les compositions montent ainsi en pression, et en intensité, les unes après les autres dans un crescendo qui dure finalement tout l’album. Avec un soin tout particulier apporté au son et à la production, calculée au millimètre, rien n’est finalement laissé au hasard. Pour autant, jamais le disque ne sonne froid, surproduit ou déshumanisé. Bien au contraire. Assurément de la belle œuvre, pas fondamentalement originale mais foncièrement attachante.
Envie d’un cadeau original pour les fêtes ? A l’occasion de Noël, la discographie complète d’Eepocampe (deux albums) est disponible à un prix très raisonnable (15 euros frais de port compris) en cliquant ici. De quoi se réconcilier un peu avec Noël…

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