Sorte de gang d’irréductibles, les Flying Pooh sont à fond, toujours, et ce depuis 1992. Le temps passe, les groupes disparaissent les uns après les autres dans les limbes de la petite histoire du rock, les Flying Pooh eux restent et ainsi que le clame avec fierté le titre de ce quatrième effort n’ont aucunement l’intention de lever le pied. C’est donc un nouvel album pied au plancher que nous livre le sextet valdoisien, comme une manière de shoot d’adrénaline rock n’roll. Sur une base garage punk du meilleur goût, FP rajoute sa patte personnelle rajoutant ici des nappes de synthés « Cabaret », ou une guitare surf là « Dance with me my lov » qui entraîne l’auditeur sur une route désertique du Nouveau Mexique. Entre autres réussites de ce disque « O’Brother » voit le groupe toucher du doigt une grandiloquence baroque assez inattendue, comme si la plage avait été composée pendant une projection du « Rocky horror picture show ». Cependant les Flying Pooh ne perdent jamais de vue leur vertu cardinale, l’urgence, délivrant avec « The Lose » ou « So happy » des titres agressifs comme ils en ont le secret procurant un plaisir immédiat. Une petite réussite rock n’roll, comme quoi on peut s’appeler « crotte volante » et pour autant de pas faire de la musique de m…
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