Quelques jours avant la sortie, physique, de son excellent album « Obsessions » (voir mon post du 15 avril 2011), prévue pour la semaine prochaine, Rafale a fêté avec brio l’évènement sur la scène de la flèche d’or. Il est un peu plus de 23 heures lorsque le trio composé du batteur Franck Richard, du bassiste Marc Aumont et du clavier Julien Henry prend possession de la scène. On s’est doutait un peu vu l’intensité de l’album, mais c’est une véritable claque qui frappe alors le public (assez clairsemé pont de l’ascension oblige) présent. Une prestation incendiaire qui commence assez calmement avant que le trio ne monte en pression suivant la scansion délirante du batteur Franck Richard qui imprime un rythme nu-disco implacable : précision clinique et force de frappe impressionnante. Aussi statique qu’un membre de Kraftwerk, Marc Aumont et sa basse en rajoute encore, jouant des lignes quasi-martiales avec une puissance énorme. S’agitant derrière ses claviers, Julien Henry, balance des couches et des couches glacées de son qui se superposent les unes par-dessus les autres formant un magma sonore planant. Tout cela avant que la section rythmique n’explose tout atteignant un état de transe jouissive. Le Kraftwerk de « The Man Machine » mais aussi Depeche Mode, époque « Exciter » ne sont finalement pas si loin. Une rafale sonore qui emporte tout sur son passage.
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