Avec leur quatrième album, intitulé Poséidon, les marseillais de Dagoba renouent avec un métal au souffle épique présent tout au long du disque, de l’intro instrumentale aux (rares) soli de guitares en passant par les nappes synthétiques qui enveloppent certaines de leurs compositions. Cet effort porté au son leur permet de retrouver un peu des productions des années 80 qu’ils mélangent avec des éléments plus modernes, dans les rythmiques et les arrangements qui lorgnent, légèrement il est vrai, du côté de l’électro. Ca leur permet également d’apporter un peu de mélodie et de distanciation avec l’agressivité inhérente au genre d’autant que certains passages sont réellement chantés. Agressivité qu’ils n’ont cependant pas quittée, présente dans la voix gutturale du chanteur, dans le martèlement des rythmiques et enfin dans les guitares bien sur au son énorme. Notons également le très exotique et amusant instrumental de mi-album aux sonorités asiatiques qui sonne comme la bande originale d’un vieux film en costumes. Pour résumer, un album ambitieux et très bien produit, les amateurs du genre seront ravis.
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