dimanche 23 mai 2010

Die On Monday : « Black Cat »


Nouveau venu sur la scène rock hexagonale, le quatuor Die On Monday est une sorte d’avatar français du supergroupe. Composé du guitariste Ben Rubin, ex-Aqme, du chanteur Nito (une des voix d’Enhancer), du batteur Guillaume Brouzes (ex-Comity) et de Vincent Mercier, bassiste de Vegastar de son état. Soit autant de représentants d’une génération de trentenaire vieillissants, qui a de plus en plus de mal à se faire entendre face aux BB Brunes, Parisians et consorts prisés par les kids d’aujourd’hui. Pourtant, « Black Cat », le premier album du groupe frappe fort. Le son est ample, puissant, lourd. On est tout de suite marqué par la voix du chanteur Nito, qui pour la première fois se frotte à des textes en anglais, grave et rauque. Car oui, ce mec possède un des timbres les plus marquants de tout le rock français. Derrière le manche, Ben s’impose comme un guitariste de tout premier ordre, arrivé à maturité. Son énorme, changement rythmiques nombreux, mélodies. Tout y est. Quand à la section rythmique elle est loin d’être là pour faire le nombre et accompagne le tout avec la puissance nécessaire. Le disque s’ouvre tout en douceur avec l’intro au piano de « Black Cat », morceau qui va crescendo jusqu’au chaos final. S’enchaîne la petite perle de l’album, le single « Femme Fatale », hyper efficace, créatif, comment se fait-il que ce titre n’ait pas fait le tour des radios ? Citons également « What you want ? » et le morceau de bravoure, les sept minutes de « These Hands ». Die On Monday se situe dans la lignée des groupes années 90, Soundgarden, Nirvana, on pense aussi parfois à Black Sabbath. Soit autant de princes du lourd, avec lesquels Die On Monday supporte largement la comparaison.
www.myspace.com/dieonmonday
www.youtube.com/dieonmonday




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