Découvert en première partie des Bellrays il y a quelques années, le trio Power Solo, avait délivré une performance furieuse, du genre à vous traumatiser les oreilles (comme quoi il est important de sortir couvert) mais également propre à vous faire fondre. Et puis plus rien… Oublié Power Solo, peut-être même rangé des voitures (où en l’espèce des guitares), va savoir… Impossible de trouver la moindre info, un myspace, un site internet quelque chose. RIEN ! Assez improbable à notre époque, tout de même. Et miracle, il y a quelques semaines alors que je déambulais, entre midi et deux, dans les allées d’une horrible « grande surface culturelle » je tombe sur l’album. Je suis quand même pris d’un doute mais un coup d’œil sur la quatrième de couverture me rassure aussitôt, c’est bien eux, le chanteur Kim Kix ressemble comme deux gouttes d’eau à mon pote Steph ! Et bien que l’album date de 2006, il me plaît suffisamment pour que je décide aujourd’hui de vous en toucher deux mots. Dans mon souvenir, en live, Power Solo pratiquait un mélange rock n'roll, punk et garage assez sauvage. Heureuse surprise, l’album, beaucoup plus nuancé, n’en est que meilleur. Au programme du blues, de la country (Mr Marsman) mais aussi du rock (Action) et de la pop sous l’influence des merveilleuse sixties et d’un orgue Hammond chaleureux (« Think about it », «Rockin 8 », « White Chocklet » ). Le blues bien nommée « Aloha New York » puise à la source de la guitare hawaiienne. Power Solo nous gratifie même d’un titre dans notre langue, « Dans les rues de Paris » où Kim Kix chante dans un français parfait (et cite Jacques Dutronc). C’est assez surprenant, je n’ai pas de souvenir d’eux pratiquant la langue de Molière. En même temps, ce titre souligne en creux une des faiblesses de l’Hexagone et il est quand même malheureux qu’il faille un groupe américain pour nous prouver que le français peut très bien être rock n’roll. Bref, passons, si vous arrivez à le trouver, vous passerez un bon petit moment en compagnie de ce disque roots et sympa.
dimanche 13 décembre 2009
Power Solo
Découvert en première partie des Bellrays il y a quelques années, le trio Power Solo, avait délivré une performance furieuse, du genre à vous traumatiser les oreilles (comme quoi il est important de sortir couvert) mais également propre à vous faire fondre. Et puis plus rien… Oublié Power Solo, peut-être même rangé des voitures (où en l’espèce des guitares), va savoir… Impossible de trouver la moindre info, un myspace, un site internet quelque chose. RIEN ! Assez improbable à notre époque, tout de même. Et miracle, il y a quelques semaines alors que je déambulais, entre midi et deux, dans les allées d’une horrible « grande surface culturelle » je tombe sur l’album. Je suis quand même pris d’un doute mais un coup d’œil sur la quatrième de couverture me rassure aussitôt, c’est bien eux, le chanteur Kim Kix ressemble comme deux gouttes d’eau à mon pote Steph ! Et bien que l’album date de 2006, il me plaît suffisamment pour que je décide aujourd’hui de vous en toucher deux mots. Dans mon souvenir, en live, Power Solo pratiquait un mélange rock n'roll, punk et garage assez sauvage. Heureuse surprise, l’album, beaucoup plus nuancé, n’en est que meilleur. Au programme du blues, de la country (Mr Marsman) mais aussi du rock (Action) et de la pop sous l’influence des merveilleuse sixties et d’un orgue Hammond chaleureux (« Think about it », «Rockin 8 », « White Chocklet » ). Le blues bien nommée « Aloha New York » puise à la source de la guitare hawaiienne. Power Solo nous gratifie même d’un titre dans notre langue, « Dans les rues de Paris » où Kim Kix chante dans un français parfait (et cite Jacques Dutronc). C’est assez surprenant, je n’ai pas de souvenir d’eux pratiquant la langue de Molière. En même temps, ce titre souligne en creux une des faiblesses de l’Hexagone et il est quand même malheureux qu’il faille un groupe américain pour nous prouver que le français peut très bien être rock n’roll. Bref, passons, si vous arrivez à le trouver, vous passerez un bon petit moment en compagnie de ce disque roots et sympa.
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