vendredi 3 avril 2009

The Kinks : « Picture Book »


L’un de mes tout premier CD que j’ai acheté, encore adolescent, était une double compilation intitulée « le top des sixties », compilation faite de bric et de broc qui m’a cependant permis de faire, entre autres découvertes, la connaissance des Kinks. Il y avait deux titres : « You really got me » et « All day and all of the night ». Deux titres chargés d’électricité brute, je venais d’être pour la première fois touché par la foudre du rock n’roll. Deux chansons d’amour ultime : «Il n’y a qu’avec toi que je me sens bien, je veux être avec toi toute la journée et toute la nuit » (Paroles extraites d’All day and all of the night). Cela convenait parfaitement avec mon romantisme d’adolescent.

Au-delà de l’anecdote, j’ai depuis ce jour toujours tenu les Kinks pour l’un des plus grands groupes de l’histoire. Un grand groupe mais aussi une sorte de petit jardin secret pour les amateurs de rock n’roll. Car les Kinks sont reconnus à défaut d’être célèbres. Ils n’ont jamais égalé, et n’égaleront probablement jamais, la notoriété de leurs contemporains british Beatles, Rolling Stones, Who ou Pink Floyd. Un sacré groupe mené par la fratrie Davies capables de mener avec une égale maestria les grosses guitares, voir plus haut, et la douceur acoustique des « Sunny Afternoon » ou « A well respected man ». Un groupe qui s’est toujours un peu tenu à l’écart des idéaux hippies « Summer of love » auxquels ils n’ont jamais adhéré. Ce qui leur a un peu coûté de célébrité.

Chronologiquement, le coffret « Picture Book » dont il est question aujourd’hui arrive bien tard. Car si ces « long box » étaient la grande mode des années 90, qui aujourd’hui va bien pouvoir acheter un tel objet alors que les disques ne se vendent plus ? D’autant que le résultat est plutôt mitigé. Le gros défaut de la chose est que les différentes époques de la carrière des Kinks sont traitées avec une égale importance. Hors les Kinks, malgré tout le respect que je leur porte, sont loin d’avoir été au top dans les années 70 et 80. Ainsi les deux derniers CD, sur les six que compte ce copieux coffret, sont assez inintéressants. Il n’en reste pas moins que la chose reste assez bon marché malgré tout. Et qui si vous avez la chance de ne pas encore connaître les Kinks, vous êtes sur le point de faire une bien belle découverte…















1 commentaire:

  1. Tu me rappelle qu'il faut absolument que je comble mes lacunes car je suis fan de I Really Got Me, il y a bien plus à découvrir !

    Bises
    Sabine

    RépondreSupprimer