« Je n’ai plus 16 ans, chaque jour mon innocence se meurt peu à peu » c’est avec cette complainte traînante que commence « Stories from the safe house » le, très contemplatif, premier album d’Hugh Coltman. Après avoir fait ses premières armes, sans grand succès, au sein de groupes de blues dans sa Grande-Bretagne natale, Coltman s’est exilé en France, il parle paraît-il très bien le français, où il a chanté dans les cafés parisiens. Et c’est ainsi qu’est née cette collection de chansons. Si l’ensemble est plutôt acoustique à la guitare ou au ukulélé, l’album varie les ambiances et les plaisirs allant de surprises en surprises. Bossa nova, tango, reggae, blues, Coltman s’amuse entre différents styles qu’il adapte à sa façon sans pour autant commettre un disque patchwork décousu. Du lot, ressort surtout « Could you be trusted » qui renoue avec une certaine idée du rock seventies ; c’est la petite bombe du disque et de loin le morceau le plus électrique. En songwriter prolifique et inspiré, Cotlman nous propose un album qui s’écoute facilement, une petite ballade dans son univers personnel fait d’arpèges de guitare délicats. Et le plaisir de couler de source tout au long de ces douze plages, réconfortantes à la fin d’une harassante journée.
www.hugh-coltman.com
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Salut Régis,
RépondreSupprimertout d'abord merci pour les messages sur mon blog, c'est vraiment réconfortant, on n'imagine jamais en ouvrant un blog la rencontre avec des personnes aussi symaps que toi ! Hugh Coltman, je l'adore, j'en ai parlé aussi il y a un moment et cet album est un petit bijou. Tu résumes parfaitement ce que l'on peut ressentir en l'écoutant ;-)
Bises
Sabine