Drôle d’itinéraire que celui de Willy Deville. D’origine portoricaine, né à New York, il fût l’une des figures du Bowery, le quartier des alcooliques, là ou se trouvait jadis le CBGB, communément défini comme le lieu de naissance du punk. Pourtant Deville à depuis une dizaine d’année quitté New York pour la Nouvelle-Orléans, où la griffe a pris à merveille. Aujourd’hui sa musique est un mélange de toutes ses pérégrinations, rythmes latins -il a fait un carton avec une reprise d’Hey Joe (Jimi Hendrix) à la sauce mariachi-, influences cajun et, toujours, le blues chevillé à l’âme. Grand gaillard squelettique, boucles d’oreilles, tatouages, sapé comme un corbeau chemise à jabot blanche veste ample et pantalons noirs, Deville envoûte de sa voix nicotinée. Car loi sur le tabac ou non, Willy n’en a cure et fume sur scène comme au premier soir. Ceci pour l’ambiance. Côté musique, Deville a abandonné la séduisante formule trio pour un groupe plus étoffé : guitare, batterie, percussion, basse, piano et deux chanteuses gospel qui assurent les chœurs.
Willy DeVille : "You better move on" (solo acoustic)
Willy DeVille : "Cadillac Walk" (solo acoustic)
Willy DeVille : "You better move on" (solo acoustic)
Willy DeVille : "Cadillac Walk" (solo acoustic)
Un grand monsieur, pas assez reconnu !
RépondreSupprimerAbsolument d'accord !
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