samedi 13 octobre 2007

The John Butler Trio, L’Olympia, 10 octobre 2007.


Il a fait du chemin John Butler, depuis ses débuts comme musicien dans les rues de Fremantle, Western Australia. Et aujourd’hui, une bonne dizaine d’années plus tard, il a fondé son trio, sorti quatre albums studio et maintenant le voila en tête d’affiche à l’Olympia pour trois soirées sold out. Vous avez déjà vu un homme heureux ? Moi oui et il s’appelle John Butler. Tout dans sa musique respire le bonheur et la joie de vivre. L’artiste sait trop d’où il vient, la rue rappelons-le, pour ne pas apprécier aujourd’hui son statut de musicien vivant de son art. Et son trio, Michael Barker à la batterie et Shannon Birchall à la basse, n’a jamais été aussi soudé. Ils sont au taquet dans leur trip. Compact et serré. Leur métissage folk/reggae/blues avec un soupçon de jazz a fait un triomphe mercredi soir dernier. Les trois hommes sont tous virtuose. Et ils ont envie de jouer. Vous auriez du vivre ce « Peaches & Cream » repris en cappella et en chœur par la foule pendant dix bonnes minutes. Un truc à vous donner des frissons le long de la colonne vertébrale. Vous auriez du les voir jammer avec l’aide de Nicky Bomba, guitariste et batteur et beau-frère de Butler, « funky tonight » n’a jamais aussi bien porté son nom. Et ce « gov did nothing » dédié aux victimes de Katrina et terminé par un exercice collectif de percussions. Autre moment fort, l’instrumental « Valley » une prière « peace & love & unity ». Et l’ovation qui a suivi au bout de ce marathon de plus de deux heures et demi de concert. Un grand merci à John Butler pour son humanité, sa générosité. En fait vous auriez du être là tout simplement…

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