Les anglais de The Bees sont originaires de l’île de Wight. Etaient-ils seulement nés lorsque a eu lieu le fameux festival de musique ? Honnêtement, je n’en sais rien, mais en tout cas l’écoute de leur troisième album « Octopus » laisse peu de place au doute : dans leurs têtes, le festival ne s’est jamais arrêté ! Les amis, on a affaire là à une belle brochette d’allumés ! Et à l’instar de l’insecte dont ils ont emprunté le nom, ils piquent et ils sont contagieux. Ils sont entre quatre et huit, cela dépend. Leur musique est très fortement inspirée du psychédélisme des années 60, tout en laissant de l’espace pour une sorte de groove à base de cuivres, d’orgue hammond et de divers claviers vintage (Better Days), un peu dans la lignée des Sons of Champlin, ce groupe san franciscain oublié de la fin des 60’s. The Bees, c’est le genre de groupe que vous connaissez sans le savoir. Leur « Chicken payback », extrait de l’album précédent « Free the Bees » est devenu un mini-tube grâce à la publicité avec les Delachance ! Le nouvel album continue sur cette lancée quelques influences reggae/exotiques (Left foot Stepdown) en plus. Certains autres titres sonnent comme les bandes originales de vieux nanars oubliés des 60s. Les enfants, le disque de l’été est en avance !
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