Le nouvel album des BellRays (voir mon message du 4 février 2007) marque le début d’un printemps à la fois dense et très excitant au niveau des sorties.
Pourtant avant même d’avoir entendu la première note de ce nouveau disque, j’ai été inquiet. Inquiet à cause de départ du guitariste Tony Fate (qui pourtant était encore membre du groupe lors de leur passage à la Maroquinerie en juillet dernier). Tony Fate était un des rouages essentiels du groupe, auteur/compositeur prolixe, guitariste incisif et parfois producteur du groupe. Pourtant à l’écoute de ce nouveau disque, il n’en est rien, les BellRays ont crée une identité musicale tellement forte, que tout sonne comme si ce bon vieux Tony s’arc-boutait toujours derrière sa Gibson SG…
Petit rappel, pour les non initiés. Les BellRays, sont un groupe fabuleux. Enfin, un de mes préférés en tout cas. Un sacré mélange quelque part entre fureur punk et sensibilité soul. Oui, vous avez bien lu, et non, ce n’est pas incompatible. Au départ, en 1992, les BellRays était un duo plutôt jazz (cf. le premier album « In the light of the sun ») composé de la chanteuse Lisa Kekaula, qui n’a rien à envier à la crème des chanteuses soul actuelle, et du bassiste Robert Vennum. Puis le fameux Tony Fate (producteur du premier disque) fait son entrée dans le périmètre et là, c’est une véritable boucherie qui commence, une véritable furie sonore, digne des meilleurs Stooges et MC5, qui durera trois albums : « Let it Blast », « Grand Fury » (qui porte assez bien son nom) et « The Red, White and Black ». Et enfin depuis l’album « Have a little faith », les BellRays ont un peu levé le pied et sont retournés avec bonheur vers leur premières amours cuivrées qu’ils se mettent parfois en tête de lacérer à grands coups de guitares électriques. L’autre atout du groupe, c’est son batteur, l’excellent Craig Waters, qui avant faisait partie du groupe de Cody Chesnutt (un jour, il faudra que je vous parle de ce cas là). Des batteurs, les BellRays ont en usé un certain nombre, quasiment un par album, avant de tomber sur la perle rare en la personne de Craig Waters. On ne le dira jamais assez, mais il est assez difficile d’être le batteur des BellRays. Le registre du groupe est tellement large (de la pop au punk en passant par la soul voir le jazz) qu’il faut savoir tout faire, tout jouer. Et la le Craig, il est excellent, net et précis. J’adore son jeu.
Passons maintenant aux choses sérieuses, le nouvel album. « Hard, Sweet and Sticky », ainsi qu’il s’intitule, met en valeur des BellRays régénérés et en forme olympique. Robert Vennum est passé de la basse à la guitare (dont il jouait au début du groupe) et ils se sont adjugés les services d’un nouveau bassiste, Billy Mohler. Le départ de Tony Fate semble avoir désinhibé les autres membres du groupe, le songwriting est bien réparti entre Robert et Lisa. La batterie de Craig tourne à la perfection et Lisa nous offre encore une fois des prouesses vocales digne des plus grandes. Dans la lignée de l’album précédent, les compositions se font plus calmes. Une fois n’est pas coutume, l’album s’ouvre sur une ballade plutôt pop, une nouveauté, « The same way ». On retrouve ensuite les BellRays comme on les aime, soul, « Footprints on the Water », « The Fire next time » où jazz « Wedding Bells». Mais attention, le feu qui anime les BellRays brûle encore. Ils sont toujours capable de balancer une avoine type « Psychotic hate man » qui va vous calmer direct. Au final un album excellent et inspiré.
P.S : On en avait eu un petit aperçu en première partie de leur dernier concert parisien à la Maroquinerie et c’est désormais officiel, le couple Robert Vennum et Lisa Kekaula a désormais un projet parallèle. Très justement intitulé Bob & Lisa, la paire se lance dans un duo folk/soul. On peut d’ores et déjà entendre quelques chansons sur le nouveau myspace et, grande nouvelle, un album serait en préparation… Affaire à suivre…
The BellRays (Feat. Tony Fate) : "Tell the lie" (extrait de l'album "Have a little faith")Pourtant avant même d’avoir entendu la première note de ce nouveau disque, j’ai été inquiet. Inquiet à cause de départ du guitariste Tony Fate (qui pourtant était encore membre du groupe lors de leur passage à la Maroquinerie en juillet dernier). Tony Fate était un des rouages essentiels du groupe, auteur/compositeur prolixe, guitariste incisif et parfois producteur du groupe. Pourtant à l’écoute de ce nouveau disque, il n’en est rien, les BellRays ont crée une identité musicale tellement forte, que tout sonne comme si ce bon vieux Tony s’arc-boutait toujours derrière sa Gibson SG…
Petit rappel, pour les non initiés. Les BellRays, sont un groupe fabuleux. Enfin, un de mes préférés en tout cas. Un sacré mélange quelque part entre fureur punk et sensibilité soul. Oui, vous avez bien lu, et non, ce n’est pas incompatible. Au départ, en 1992, les BellRays était un duo plutôt jazz (cf. le premier album « In the light of the sun ») composé de la chanteuse Lisa Kekaula, qui n’a rien à envier à la crème des chanteuses soul actuelle, et du bassiste Robert Vennum. Puis le fameux Tony Fate (producteur du premier disque) fait son entrée dans le périmètre et là, c’est une véritable boucherie qui commence, une véritable furie sonore, digne des meilleurs Stooges et MC5, qui durera trois albums : « Let it Blast », « Grand Fury » (qui porte assez bien son nom) et « The Red, White and Black ». Et enfin depuis l’album « Have a little faith », les BellRays ont un peu levé le pied et sont retournés avec bonheur vers leur premières amours cuivrées qu’ils se mettent parfois en tête de lacérer à grands coups de guitares électriques. L’autre atout du groupe, c’est son batteur, l’excellent Craig Waters, qui avant faisait partie du groupe de Cody Chesnutt (un jour, il faudra que je vous parle de ce cas là). Des batteurs, les BellRays ont en usé un certain nombre, quasiment un par album, avant de tomber sur la perle rare en la personne de Craig Waters. On ne le dira jamais assez, mais il est assez difficile d’être le batteur des BellRays. Le registre du groupe est tellement large (de la pop au punk en passant par la soul voir le jazz) qu’il faut savoir tout faire, tout jouer. Et la le Craig, il est excellent, net et précis. J’adore son jeu.
Passons maintenant aux choses sérieuses, le nouvel album. « Hard, Sweet and Sticky », ainsi qu’il s’intitule, met en valeur des BellRays régénérés et en forme olympique. Robert Vennum est passé de la basse à la guitare (dont il jouait au début du groupe) et ils se sont adjugés les services d’un nouveau bassiste, Billy Mohler. Le départ de Tony Fate semble avoir désinhibé les autres membres du groupe, le songwriting est bien réparti entre Robert et Lisa. La batterie de Craig tourne à la perfection et Lisa nous offre encore une fois des prouesses vocales digne des plus grandes. Dans la lignée de l’album précédent, les compositions se font plus calmes. Une fois n’est pas coutume, l’album s’ouvre sur une ballade plutôt pop, une nouveauté, « The same way ». On retrouve ensuite les BellRays comme on les aime, soul, « Footprints on the Water », « The Fire next time » où jazz « Wedding Bells». Mais attention, le feu qui anime les BellRays brûle encore. Ils sont toujours capable de balancer une avoine type « Psychotic hate man » qui va vous calmer direct. Au final un album excellent et inspiré.
P.S : On en avait eu un petit aperçu en première partie de leur dernier concert parisien à la Maroquinerie et c’est désormais officiel, le couple Robert Vennum et Lisa Kekaula a désormais un projet parallèle. Très justement intitulé Bob & Lisa, la paire se lance dans un duo folk/soul. On peut d’ores et déjà entendre quelques chansons sur le nouveau myspace et, grande nouvelle, un album serait en préparation… Affaire à suivre…
Que dire !!! C'est encore une découverte sublimissime sans rire j'attends avec impatience la sortie de leur nouvel album en Belgique, c'est une bombe j'ai écouté l'entièreté de leur album et je suis sur le c... !!! Merci encore.
RépondreSupprimerJe ne veux pas t'ennuyer mais je te remercie encore de cette fabuleuse découverte : un croisement entre des grands groupes de rock comme The Who et AC/DC et la soul d'Aretha ou d'autres grandes dames de la soul ce n'est pas tous les jours que l'on rencontre cela !
RépondreSupprimerNon je ne te harcèles pas ;-) juste pour te dire que voilà il est prévu de sortir à prix modéré (13,50 cela ve encore !) en Belgique très bientôt, j'ai hâte de le mettre à fond sur ma mini chaîne !
RépondreSupprimerChère Saab,
RépondreSupprimerTu ne m'ennuie pas du tout. Je ne me sens absolument pas harcelé, au contraire, ton enthousiasme me fait plaisir. J'ai hate de lire des reviews sur Eric Bibb et les BellRays, de connaitre ton ressenti de la chose.
@+
Régis