mercredi 18 juillet 2007

Editors : An end has a start.


Dans la lignée de mon message du 6 avril, le nouvel opus, il s’agit du deuxième, des anglais Editors est disponible dans les bacs. Le premier album (The back room) m’avait impressionné. Deux ans après, l’incendie ne s’est toujours pas calmé. Le disque est intense. Intense et très noir. D’une beauté étouffante. Comparativement au précédent, ce nouvel opus est plus compact, irrespirable et resserré autour des rythmes ; les guitares s’envolent alors dans de grandes dérives lyriques dans la veine de my bloody valentine et autres TV ON THE RADIO. Autre nouveauté, pour la première fois on entend le chanteur Tom Smith au piano (le poignant "well worn hand" en solo). Car les nappes de claviers sont à la fois plus présentes tout en restant en retrait. Le chant de Tom est possédé, part parfois dans des aigus touchants. Alors évidemment les comparaisons avec Paul Banks d’Interpol sont inévitables, pourtant elles sont injustes pour l’un et l’autre. Car chacun suit sa propre voi(x)e. Le disque commence comme une étreinte puis finit par vous prendre à la gorge, jusqu’à la strangulation. Certains titres (« The racing rats », « Escape the nest ») sont puissants, amples, et vont faire un malheur sur scène. Push your head towards the air, mélange des rythmes Cure (époque pornography) au spleen acoustique de Nick Drake. Et puisque toute fin a un début, ces débuts là sont de bonne augure.

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